Depuis les hauteurs, on peut contempler les multiples architectures de cette ville millénaire, qui a vu au cours des siècles ses monuments et emblèmes devenir vestiges. Ces ruines magnifiques convoquent la mémoire d’un passé grandiose que l’on ne peut oublier. Ces formes et ces pierres chargées d’histoires évoquent dans l’imaginaire commun une architecture intemporelle. Il nous reste de ces temps anciens des architectures, mais aussi des mots comme le "forum" qui évoque au-delà d'une forme, l’idée d’un espace de libre échange, de sociabilisation et de débat. Ce lieu des possibles, parfois virtuel, continue aujourd’hui de véhiculer ces notions propres à l’être social et c’est au travers de ce passé omniprésent que tente de s’exprimer le projet.

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     C’est sur les hauteurs de Rome, à l’entrée du carré des vestiges que commence cette déambulation passagère où les haies, autrefois simple barrière végétale, deviennent ici l’enceinte protectrice d’un lieu privilégié. Au centre de ce cloître naturel, se dresse un temple de bois qui semble jouer avec les fragments de colonnes antiques. Ces figures d’apparence familière jouent ici de leurs différences, l’immuable et l’immortel face à l’éphémère et au changeant. Sous ce Forum qui paraît vouloir réveiller les mythes endormis d’une architecture passée, on distingue le paysage au travers d’épaisses colonnes qui séquencent et rythme la déambulation.​